Contexte et objectifs
Notre approche
Les travaux de l'Institut Covid-19 Ad Memoriam s'organisent autour trois axes
Se souvenir pour continuer à vivre, dans une société globalisée qui reste unifiée dans la durée.
L’Institut Covid-19 Ad Memoriam a pour objectif de collecter, archiver et analyser les traces et mémoires de la pandémie.
En quelques semaines à peine, la pandémie de Covid-19 a paralysé le monde. De par sa durée et l’intensité des mesures prises pendant plusieurs mois, elle constitue une rupture anthropologique majeure pour nos sociétés, avec des conséquences durables.
Pour aller de l’avant et penser l’avenir, l’IC19AM associe des mondes multiples (recherche, santé, droit, justice, associations, grandes communautés religieuses et courants de pensée, artistes, etc.) pour penser la pandémie Covid-19 et fabriquer ensemble du commun. L’Institut a pour vocation de constituer un lieu de mémoire numérique de la pandémie Covid-19.
Axe I - se souvenir : Recueillir, archiver et analyser des témoignages individuels et collectifs
L’Institut est aussi un espace de conservation de l’Histoire et d’entretien de la mémoire des évènements liés à l’épidémie. Il entretient le souvenir des actes de courage et de dévouement qui ont permis d’atténuer les effets de la pandémie et de contribuer à esquisser des solutions durables pour l’avenir.
Au travers d’un lieu de mémoire numérique, il intègre toutes les perceptions de la pandémie de Covid-19 pour forger une mémoire collective qui n’élude aucune réalité de la crise sanitaire. L’ambition est de donner une dimension collective aux changements brutaux et aux ruptures intimes (séparation, distanciation, mort, deuil…) afin de réparer les déchirures des relations sociales, éducatives, économiques et politiques.
Ainsi, avec l’ensemble des acteurs et contributeurs, l’Institut encourage la réflexion et l’invention collective de pratiques commémoratives.
Axe II - Chercher pour comprendre : Partager la recherche, nourrir les politiques publiques
Comment la pandémie de Covid-19 a-t-elle pu paralyser notre monde en à peine quelques mois ?
Face à un agent invisible, les précautions sanitaires ont modifié notre rapport à la finitude et à la mort. Elles ont notamment perturbé la pratique des rituels permettant aux sociétés de surmonter les grands traumatismes. Chacun a été affecté par la pandémie à sa manière (éloignement, isolement, deuil, conditions de vie difficiles voire insupportables, distanciation des relations personnelles et professionnelles, pertes des repères, visages masqués, drames sociaux, économiques et psychologiques…).
L’IC19AM s’attache à nos récits et propose à chacun de venir raconter sa réalité du Covid-19.
Axe iii - Comprendre pour agir : Contribuer à l'invention collective de nouvelles pratiques commémoratives
A l’instar des grands conflits et épidémies passés, la Covid-19 accélère les mutations qui impactent nos sociétés ; des mutations qui sont autant de défis. Il est nécessaire pour les sociétés de se réinventer et de penser plus loin face aux nouvelles pratiques et modes de vie qui s’imposent comme la télémédecine, le télétravail ou encore l’enseignement à distance.
Le pari de l’IC19AM est de faire se rencontrer recherches et vécus multiples pour comprendre et agir. Chacun a un rôle à jouer.
L'IC19AM a pour vocation de constituer un lieu de mémoire active et numérique de la pandémie Covid-19.
Genèse de l'Institut
Naissance de l'Institut
L’Institut Covid-19 Ad Memoriam est issu d’une réflexion de Laëtitia Atlani-Duault, sa présidente. Dès avril 2020, elle dresse un constat fondateur : la pandémie Covid-19 constitue une rupture anthropologique majeure. La crise n’est pas uniquement sanitaire: elle est sociale, économique, culturelle, scientifique et juridique et ses implications doivent être pensées sur le long-terme. Face à des événements historiques tragiques qui ont été effacés de la mémoire collective, il est une nécessité, celle de se souvenir ensemble de ce moment historique de nos vies. La fabrique d’un lieu de mémoire numérique s’impose.
Ce projet, mené par Laëtitia Atlani-Duault, entourée des deux présidents d’honneur, Pr. Françoise Barré-Sinoussi et Pr. Jean-François Delfraissy, ainsi que d’une équipe multi-disciplinaire, s’efforce d’associer les communautés scientifiques, économiques et la société civile pour réfléchir collectivement, aux effets majeurs de la pandémie. L’enjeu est également d’analyser de manière retrospective et analytique les conséquences sur notre quotidien, de la circulation du virus. De nombreux acteurs ont rejoint cette initiative académique.
Pourquoi Ad Memoriam ?
L’IC19AM a été créé pour ne pas oublier. Cette crainte de l’oubli résonne dans la bouche du Président d’honneur de l’Institut, Pr. Jean-François Delfraissy : « L’oubli est une chose qui risque d’arriver très vite. Il ne faut pas se laisser prendre par le temps. Les citoyens auront envie d’oublier cette grande peur et on peut le comprendre. Mais on ne peut laisser oublier ce qui s’est passé dans ces circonstances totalement exceptionnelles. Il faut poser rapidement les bases de nouveaux questionnements. »
La pandémie de Covid-19
En quelques semaines à peine, la pandémie de Covid-19 a paralysé la France et le monde. De par sa durée et l’intensité des mesures prises pendant plusieurs mois, elle constitue une rupture anthropologique majeure pour nos sociétés, avec des conséquences durables.
Pour aller de l’avant et penser l’avenir, l’IC19AM engage une réflexion sur la pandémie. L’enjeu est de constituer un lieu de mémoire numérique sur un fait historique vécu par toutes et tous, pour fabriquer ensemble du commun. L’Institut réunit société civile et chercheurs pour penser ensemble la pandémie Covid-19.
L’Institut met en lumière les témoignages de tout un chacun sur cette pandémie, sous tous les formats possibles (écritures, photos, vidéos , audio, etc).