Évènements

Mémoire(s) des virus

16-17 novembre 2022

Depuis décembre 2019, et plus particulièrement depuis l’annonce de la situation de pandémie de la COVID-19 par l’OMS le 11 mars 2020, le quotidien de l’humanité est rythmé par la circulation d’un virus dont l’émergence a profondément modifié nos façons d’être au monde. Que ce soit d’un point de vue spatial, temporel, matériel ou idéel, la certitude d’être confronté à une urgence sanitaire d’envergure mondiale a entraîné la mise en arrêt de nos relations et de nos activités « ordinaires » face à l’incertitude des effets à long terme du SARS COV 2.

D’aucuns disent que nous sommes là face à un évènement « sans précédent ». Mais de quel évènement parle-t-on ? Quelles échelles implique-t-il et de quelles temporalités relève-t-il ? En quoi tend-il à modifier notre perception et notre intelligibilité sur nos interactions avec le monde des virus et, au-delà, sur nos modes de vie au quotidien ? 

C’est sur la base de ces questionnements que les 16 et 17 novembre 2021, le Laboratoire d’anthropologie des enjeux contemporains, avec le soutien de l’université Lumière Lyon 2, a organisé un colloque dont le propos était de permettre à des chercheurs des sciences de la vie et de la Terre et des sciences humaines et sociales de partager leurs perspectives.

Afin de pérenniser ces échanges, l’Institut Covid-19 Ad Memoriam, dont la présidente fut pilote d’une des interfaces du colloque, a proposé de poursuivre ce travail en soutenant l’organisation d’une seconde édition qui se tiendra les 16 et 17 novembre 2022. En dialogue continu entre les sciences humaines et sociales et les sciences de la vie et de la terre, cet évènement questionnera la thématique de la « Mémoire(s) des virus », en revenant notamment sur sa dimension plurielle. Il s’articulera autour de quatre interfaces, respectivement intitulées « Persistance virales : de la trace au souvenirs, l’histoire en perspective », « Souvenirs en constructions : formes individuelles et collectives », « Immunités : anticipation, préparation et gestion des crises » et « Frontières incertaines : virus et vivant ».   

9ème édition des Rencontres Recherche et Création :

« Contes, mondes et récits »

11-12 juillet 2022

Les 11 et 12 juillet 2022, l’Agence nationale de la recherche (ANR) et le Festival d’Avignon organisent la 9ème édition des « Rencontres Recherche et Création » sur le thème des « Contes, mondes et récits ». Temps d’échange privilégié entre chercheurs, artistes, représentants des professionnels du spectacle et le public du Festival, les Rencontres ont pour objectif de mettre en résonance la pensée des oeuvres avec les travaux de recherche les plus récents. Cet événement sera suivi d’un Forum : « Travailler dans le spectacle ! Sens, engagement, expérience » organisé le 13 juillet avec Thalie Santé, l’AFDAS et la Maison des publics et des professionnels du Festival d’Avignon. Deux temps forts pour rappeler le lien entre la recherche scientifique, la création et la société.
Explorer les « Contes, mondes et récits » pour la 9e édition des Rencontres Recherche et Création ! Après « Corps en scène », « Mise en intrigues », « Violence et passion », « Le désordre du monde ! », « Le jeu et la règle ! », « Traversées des mondes » et « La mémoire du futur », l’ANR et le Festival d’Avignon proposent d’explorer les contes, les mondes et les récits, les 11 et 12 juillet.

Au programme de cette 9ème édition, 2 journées où artistes et scientifiques échangeront leurs regards sur les mises en récits qui nourrissent les imaginaires des individus comme des sociétés et rendent possible un monde commun.

 

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Entre les disciplines

8-10 juin 2022

La Faculté Sociétés & Humanités organise son premier colloque autour d’une thématique qui lui est chère : l’interdisciplinarité. L’événement a eu lieu du 8 au 10 juin 2022, en présentiel sur les sites Odéon et Grands Moulins.

 

L’initiative de ce colloque part d’un constat : l’interdisciplinarité est à la fois un objet à la mode, une injonction à laquelle il convient de nous plier pour obtenir le financement de nos recherches, une feuille de route pour la refonte de notre offre de formation, mais aussi pour nombre de nos collègues une pratique scientifique effective et potentiellement un atout majeur pour Université Paris Cité, dont les composantes rassemblent la quasi-totalité des disciplines du paysage académique français.

Toutes ces dimensions méritent d’être pensées simultanément et abordées sous différents angles : institutionnel, épistémologique, praxéologique.

Laëtitia Atlani-Duault, présidente de l’Institut Covid-19 Ad Memoriam a participé au colloques afin de revenir notamment sur son expérience de travail en sciences sociales avec les communautés religieuses.

 

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Éthique et gouvernance internationale de la recherche :

Les enseignements de la pandémie de Covid-19

8-9 juin 2022

La crise sanitaire causée par la pandémie de Covid-19 constitue un temps exceptionnel qui a directement influencé l’activité de recherche comme l’ensemble de la société. Rarement, le lien qui unit la science à la société et la nécessité de mettre la première au service de la seconde, n’auront autant été mis en évidence et convoqués. Affrontant la complexité intrinsèque à une crise d’une telle ampleur, le colloque « Ethique et gouvernance internationale de la recherche : les enseignements de la pandémie de COVID-19 » a pour objectifs de déployer et d’expliciter la façon dont se sont articulées les contraintes et opportunités qu’a généré ce « fait total » qu’est la pandémie ainsi que de construire une réflexion commune autour des normes éthiques et juridiques – nationales comme internationales – qui peuvent, dans un tel contexte, rendre notre monde plus équitable et « commun ».

Laëtitia Atlani-Duault et Jean-François Delfraissy, présidente et président d’honneur de l’Institut Covid-19 Ad Memoriam ont été associés aux échanges à ce sujet.
 

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Journée d’hommage aux soignants | Grand Oral Santé

17 mars 2022

Le 17 mars 2022, deux ans après le début de la crise Covid, la Fédération Hospitalière de France  en lien avec l’Institut Covid-19 Ad Memoriam et Sciences Po Lille organisent une journée d’hommage aux professionnels de santé et de Grand Oral des candidats à la présidentielle sur la santé et l’autonomie, avec le soutien de 55 organisations du secteur.

 

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Séminaire d’actualité de l’axe RSE-O autour de l’Institut Covid-19 Ad Memoriam

17 novembre 2021

Séminaire d’actualité de l’axe responsabilité sociale des entreprises et des organisations autour de l’initiative Institut Covid-19 Ad Memoriam

Face à la crise sanitaire, quelles réponses (politiques, sociétales et économiques) et quels partages de rôles ? Quelles responsabilités ? Quelles normes mobilisées ?
 
Avec l’intervention de Laëtitia Atlani-Duault (directrice de recherche en anthropologie à l’IRD, présidente de l’Institut Covid-19 Ad Memoriam)
Discussion : Xavier Philippe (professeur de droit public, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ISJPS)
Le débat a été animé par :
Kathia Martin-Chenut (directrice de recherche au CNRS, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ISJPS)
Emmanuel Picavet (professeur de philosophie, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ISJPS)
 

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8ème édition des Rencontres Recherche et Création :

« La mémoire du futur »

 8-9 juillet 2021

« La mémoire du futur » pour la 8e édition des Rencontres Recherche et Création
Des premiers rites funéraires il y a 60 000 ans aux rêves des futurologues, des mythes polythéistes aux prévisions
économiques, des fictions d’apocalypse aux utopies politiques…
Pour les individus comme pour les sociétés, l’action humaine oscille entre l’empreinte du passé et les futurs rêvés. Cette nouvelle édition, sur le thème « la mémoire du futur », explorera comment les sociétés s’inventent et se
transforment, pour réfléchir autrement à notre présent et garder vive la mémoire du futur, en quatre actes :

Echapper au passé /
Les conditions du bonheur / Amour, conscience et destin / Quand le passé disparait ou l’exigence du futur 

 

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LES EFFETS DE LA PANDEMIE DE COVID-19 – DOCUMENTER, DECRIRE, ANALYSER

 29-30 juin 2021

Cette rencontre scientifique a pour objectif, plus d’un an après le début de la pandémie de Covid-19 en France, de constituer un espace de partage et de discussion de résultats de la recherche en sciences humaines et sociales et santé publique au sujet de celle-ci et de ses effets. Elle privilégie l’analyse du contexte français. 

La recherche en sciences humaines et sociales s’est mobilisée de façon soutenue pour appréhender les effets à court terme de la pandémie, notamment en termes d’inégalités sociales et de vulnérabilités. Elle a également proposé des cadres de compréhension et élaboré des enquêtes pour rendre compte des formes de gestion politique de la pandémie et des manières qu’ont eues les personnes, les familles, les groupes sociaux d’en faire l’expérience et d’y réagir. Dans cette analyse, elle a tenu compte de différentes échelles, locales, territoriales, nationales.

Une question majeure qui traverse cette réflexion est celle de savoir si la pandémie ne fait que renforcer des situations préexistantes, ou si on peut l’envisager comme un événement qui ralentit, interrompt ou au contraire accélère certaines mutations en cours, qu’elles concernent les manières de vivre, de travailler, de se déplacer, de se socialiser, d’apprendre, de se cultiver et de se distraire, de produire et de consommer, d’être citoyen(ne). On sait par ailleurs qu’il y a des enjeux à afficher du nouveau, à faire valoir des ruptures ou l’existence d’une crise qui justifierait des mesures sanitaires et politiques exceptionnelles, à l’égard desquels s’impose un exercice de réflexivité.

Par la voix de sa Présidente, Laëtitia Atlani-Duault, l’Institut Covid-19 Ad Memoriam s’est associée à cette rencontre, notamment dans le cadre de la table ronde « Traces de la pandémie« . Cette table ronde a réuni George Vigarello, historien, Jean Paul Demoule, archéologue, et Antoine Garapon, philosophe du droit, sous la présidence de la séance de Laëtitia Atlani-Duault.

 

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NUMÉRIQUE ET PANDÉMIE LES ENJEUX D’ÉTHIQUE UN AN APRÈS

 11 juin 2021

La pandémie Covid-19 est la première de l’ère numérique. Par cette dimension, elle ne ressemble pas aux crises sanitaires des époques précédentes : dès mars 2020, les activités économiques et sociales ont été partiellement maintenues grâce aux smartphones, ordinateurs et autres outils numériques. Mais les usages de ces outils ont eux aussi changé depuis le printemps 2020. La rapidité de ces évolutions n’a pas encore permis de dégager le sens qu’elles auront pour notre société, ni de saisir leurs effets à long terme. Ce colloque fera un premier pas dans cette direction. Qu’avons-nous appris ? Quelles sont les avancées que nous voudrions préserver après la fin de la crise ? À quelles limites se heurte la numérisation accélérée de notre quotidien ?

 

LES PERSONNES AGES AU RISQUE DE LA PANDEMIE PREMIERS ENSEIGNEMENT A TIRER

 28 mai 2021

Les personnes âgées ont été très durement touchées par l’épidémie de la Covid-19, et ce dès le début de la première vague en 2020. Le taux de mortalité observé dans cette population, en particulier parmi les personnes résidant en établissements de santé, a conduit les autorités à mettre en place des mesures contraignantes, jusqu’à l’enfermement, afin de les protéger.  La restriction des libertés, l’altération du lien social ont entraîné nombre de souffrances pour les personnes âgées elles-mêmes et pour leurs proches. La concentration de personnes fragiles en un même lieu s’est avérée un facteur multiplicateur des risques inhérents à une épidémie et a confronté, de façon dramatique, ces personnes, leurs familles et leurs proches, à la question de la fin de la vie et de la mort.

Ces mesures qui ont privilégié la nécessité absolue de protection au détriment du bien être personnel et social de personnes vulnérables en raison de leur âge et de leur état de santé concentrent les enjeux éthiques en santé publique. Ces constats appellent à questionner la politique d’accompagnement du vieillissement. C’est l’objet d’un colloque organisait par l’Institut Covid-19 Ad Memoriam et le Comité consultatif national d’éthique (CCNE)  le 28 mai 2021. Intitulé «Les personnes âgées au risque de la pandémie – Premiers enseignements à tirer », il est revenu sur les faits, mettra en lumière des témoignages, a interrogé les enjeux éthiques de santé publique et a tenté de poser les bases d’une reconstruction de l’accompagnement du grand âge. Avec une ambition : retrouver l’humanité à la fin de la vie.

Des chercheurs de différentes disciplines, des philosophes, des médecins, des représentants d’espaces de réflexion éthiques régionaux sont intervenus tout au long de cette journée ouverte par le Pr. Jean-François Delfraissy, Président du CCNE et clôturée par la Pr. Laëtitia Atlani-Duault, Présidente de l’Institut Covid-19 Ad Memoriam.


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